Cette fiction inédite, originale et vivante donne tout son sens à l’influence longtemps niée de la Commune de Paris sur les grandes réformes sociales de la Troisième République, dont les principes fondamentaux président encore à la vie quotidienne des Français.
Les héros, anonymes ou célèbres, ne sont autres que les véritables insurgés de la Commune de 1871. L’auteur imagine comment ils auraient pu, jour après jour, tenir Thiers et les Versaillais en respect, comment ils auraient pu conduire la Commune à la Victoire.
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L’appel républicain
Après avoir consulté Clémenceau et Gambetta, très tôt dans la matinée du 30 mars, Ranc lança par télégraphe un appel à tous les députés républicains, qu’il fit relayer par la presse nationale :
« Chers Collègues républicains, écrivit-il, le peuple de France a besoin de vous ! Il attend la justice sociale, le plein exercice des libertés, la fraternité retrouvée. Une nouvelle Assemblée nationale s’est constituée hier à Paris pour mettre en œuvre ces réformes que nous portons avec détermination. En tant que députés élus du suffrage universel, vous êtes membres de droit de cette nouvelle Assemblée. Rejoignez-nous. Ensemble, avec les Élus de la Commune de Paris, nous allons bâtir la République sociale, qui va changer le cours de l’Histoire de la France et de l’Europe. Liberté – Égalité – Fraternité. »